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Auvergne, 1943-1944. Adrien Jaubert, secrétaire en chef d'une sous-préfecture et résistant, et Martha Silbermann, envoyée en mission dans le Cantal par l'état-major interallié vivent dans le maquis des forêts de la Margeride une passion contrariée par la tourmente de la guerre. Quatrième de couverture 1943-1944 en Auvergne, Adrien Jaubert, secrétaire en chef d'une petite sous-préfecture, conjugue tant bien que mal ses fonctions au service de l'Etat français avec une mission relevant d'un choix : la Résistance. Martha Silbermann, nom de code « Hélène », est envoyée en mission dans le Cantal pour organiser des parachutages et assurer des liaisons entre les différents réseaux et les groupes de partisans qui attendent dans la montagne le signal du dernier combat. Batailles en Margeride s'appuie sur les témoignages de ceux qui ont vécu cette grande aventure humaine.

Ce roman est le premier volume d'une fresque historique en trois tomes retraçant la vie d'Henri de Navarre (1553-1610), devenu Henri IV en 1589, un des rois les plus populaires de France. Dans cette première partie, l'auteur décrit l'existence du Béarnais depuis son adolescence batailleuse et provinciale jusqu'à son mariage avec Marguerite de Valois au moment de la Saint-Barthélémy en août 1572.

Entre " labourage et pâturage " et " la poule au pot ", le portrait du roi le plus cher au cour des Français. La reconstitution magistrale d'une extraordinaire vie de guerre, d'amour et de paix. Troisième et dernier tome de la biographie romanesque d'Henri IV : les vingt dernières années de l'existence du roi devenu " le bon roi Henri " qui ont tant marqué l'histoire de notre pays.

Survivant de la St-Barthelémy, Henri de Navarre n'a que 23 ans lorsqu'il parvient à s'échapper de la cour où il est retenu par Catherine de Médicis auprès de son épouse Marguerite de Valois et loin de ses alliés. Cependant, sa religion continue de servir de prétexte officiel à ses adversaires pour l'empêcher d'accéder au trône. Pendant dix-huit ans, il fera la guerre, la fête et l'amour, mais il s'astreindra aussi à de complexes calculs politiques... Malgré ses victoires militaires, il lui faudra abjurer pour gagner sa place de souverain. Par un maître du roman historique (Prix Alexandre-Dumas du roman historique), méridional comme son héros, le parcours du combattant de l'indésiré qui paradoxalement devint le roi le plus sympathique et le plus aimé de l'histoire de France.

Adieu les folles étreintes avec Musset ou Chopin, les fiévreuses batailles politiques, le tourbillon parisien. Les portes du château de Nohant se referment sur la retraite champêtre de George Sand. Et sur ses dernières années de femme et d'écrivain dont l'humble Marie Guillot, devenue sa gouvernante et sa confidente, nous livre ici l'intime récit. Entre les visites amicales de Flaubert ou de Dumas fils et les escapades improvisées dans le Berry, les chasses aux papillons à Gargilesse et les bains de rivière dans l'Indre, les soins matinaux du jardin et les dîners dans le pare, c'est là aussi que George connaîtra l'ultime grand amour. Du jeune artiste et graveur Alexandre Monceau, l'ami de son fils Maurice, elle se fera tour à tour la maîtresse, la mère, l'infirmière. Avec la peine de le voir disparaître avant elle. Au fil des pages, jour après jour, petits ou grands malheurs et bonheurs mêlés, " Marie-aux-Poules " raconte "Madame" qui poursuit son œuvre. Et, dans leurs regards croisés, Michel Peyramaure nous dévoile George Sand vivante comme jamais, déjà immortelle.

Ils s'appelaient Clément, jean, Benoît, Innocent ou Urbain, tous prélats français, qui régnèrent durant trois quarts de siècle sur la chrétienté et l'Occident... Au début du XIVe siècle, les troubles qui agitent Rome et l'influence grandissante de Philippe le Bel décident le Vatican à se transporter en Avignon, sous la protection des rois de France. Témoin de la première heure, Julio Grimaldi, fils de paysans italiens, voit s'élever un fastueux palais sur les bords du Rhône. Pour cet aventurier remuant et fidèle, la longue saga pontificale ne fait que commencer, dans la splendeur, le scandale, le raffinement et la férocité. Une fresque étonnante, un nouveau chapitre de ce " roman de la France " que Michel Peyramaure écrit depuis quarante ans.

A l'aube de son règne, Louis XV est le roi bien-aimé des Français. A sa mort, le peuple ulcéré accompagne son oraison funèbre de couplets venimeux. Que s'est-il passé pour qu'un souverain tant aimé finisse par être haï ? Fils de maraîcher, confident et ami des dames de la cour, Bastien Delorme est le chroniqueur ravi, puis réticent, de ce règne marqué par les Lumières et la frivolité. Avec la France entière, Bastien s'enflamme pour l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Comme elle il s'indigne de la sensualité maladive du souverain, qui collectionne maîtresses et favorites. Jeanne Poisson, passée à la postérité sous le nom de Mme de Pompadour, fille d'un financier véreux, se pique de politique et irrite la noblesse autant que la roture. Les " petites sultanes ", entretenues dans la résidence du Parc-aux-Cerfs, incarnent la décadence du régime. Jeanne Bécu, ancienne prostituée devenue par grâce royale comtesse du Barry, provoque la haine féroce du peuple et, des années plus tard, mourra sur l'échafaud. Piquante et mélancolique, savoureuse et ironique, la chronique de Bastien Delorme s'attache à une double peinture : celle d'un souverain déconcertant et celle d'un siècle qui portait les espoirs d'un changement radical.

C'était dix mille ans avant J.-C. sur la "Terre des Hommes", au coeur de ce qui deviendra, bien plus tard, le Périgordà Perchée au-dessus de la rivière Noire, la paisible tribu des Grandes Falaises ne s'attendait pas à un tel choc : une flèche ennemie dans ses territoires et une adolescente inconnue trouvée non loin. La jeune captive, baptisée Aweïda, va semer la discorde. Confiée au vieux chasseur Marah, qui a déjà deux épouses, elle est convoitée par un autre, Hankô. C'est le début d'un âpre conflit entre deux fortes figures du clan. Outre la passion tardive qui naît en lui pour Aweïda, Marah est en proie à une obsession : la chasse au mammouth. Il considère l'animal comme une créature sacrée, protégée des Puissances, qui doit être traquée avec égards. Et il n'en reste plus qu'un sur leurs terres. Le mammouth et le vieillard sont d'ailleurs de même nature : deux êtres menacés de disparition, au seuil des temps nouveauxà

Un superbe roman au coeur de Saint-Domingue, sur les traces d'un naturaliste français au XVIIIe siècle, lors des premières grandes insurrections d'esclaves. 1791. Julien Delacour arrive à Saint-Domingue pour y recenser et collecter les richesses de la flore et de la faune. Mais, partout, ce ne sont qu'attaques d'esclaves en révolte contre les brutalités de leurs propriétaires, incendies de plantations et massacres... Alors que Saint-Domingue, devenue Haïti, sombre dans l'anarchie, le naturaliste se retrouve dans une sorte d'exil sur Port-Espérance. Là, en présence de sa compagne, Ana, descendante d'une reine indienne du temps de Colomb, il va faire, au fil des jours, le récit de ses passionnants travaux, de ses amours, et de l'histoire d'un pays... Michel Peyramaure, avec son immense talent de romancier, nous raconte une île qui deviendra Haïti. Michel Peyramaure est l'auteur de grandes fresques historiques où la réflexion se mêle à l'aventure et la connaissance à l'émotion. Son oeuvre compte près d'une centaine d'ouvrages. Il a notamment publié aux Presses de la Cité Le Roman de Catherine de Médias, Un château rose en Corrèze, Les Grandes Falaises, Les Tambours sauvages et Le Temps des moussons.

Le tragique destin d’un empereur sacrifié. 1861. La République du Mexique, ruinée et affaiblie par les guerres civiles, est devenue un enjeu entre les grandes puissances. Napoléon III, en quête d’une tête couronnée à même d’y instaurer un régime à la solde de la France, choisit Maximilien de Habsbourg. Ce jeune prince, que l’accession au trône de son frère, François-Joseph, empereur d’Autriche, a privé de tout avenir, est un poète, un progressiste que rien ne prépare à l’exercice du pouvoir. Accompagné de sa belle épouse, Charlotte, il quitte son château de Miramar pour régner sur un pays dont il ne connaît rien. Persuadé qu’il répond à une aspiration du peuple mexicain, Maximilien déchante lorsqu’il apprend que ses sujets viennent grossir les rangs des rebelles à la solde de Benito Juárez, l’ancien président du Mexique. Au fur et à mesure que se poursuivent les combats entre impériaux et républicains, Maximilien se détourne de son empire pour se consacrer à ses maîtresses, tandis que sa courageuse femme gère les affaires de l’État. Quand Napoléon III annonce le retrait de ses troupes du Mexique, Maximilien relève la tête et décide enfin de se battre. Charlotte part en Europe afin de supplier l’empereur des Français de maintenir son soutien militaire. Une fois séparé, le malheur fondra sur le couple ; Charlotte perdra la raison, Maximilien la vie.