159 LARGE (s) VISION (s)

A bord de la Marie-Madeleine, un chalutier ultramoderne qui pêche le thon au large des côtes espagnoles, six hommes vont confronter leur amertume et leur solitude. parmi eux, il y a un intrus, un jeune homme que son père a voulu endurcir en le faisant embarquer pour une campagne de pêche. Le capitaine le confie aux bons soins de Démon, un matelot énigmatique dont le surnom va peu à peu se révéler être à la mesure du personnage... Le récit qu'a noué Marc Trillard, en serrant bien fort les noeuds de son filet, ne concerne pas seulement cette poignée d'hommes affairés à leur métier et confrontés à un progrès qui les fait qualifier " d'assassins de la mer ". Cette histoire est aussi bien la nôtre, car la lutte qui se joue ici est celle entre le Bien et le Mal, l'innocence et la folie.

On connaît la célèbre formule de Raymond Chandler, qui résume si bien l'originalité de cet auteur : "Hammet a sorti le crime du vase vénitien et l'a laissé tomber dans la rue".
"Le Meurtre de Farewell", tiré du "Dixième indice", illustre à merveille le talent sobre et dépouillé de l'un des maîtres de la littérature noire.

Elisa, orpheline de bonne famille, gourvenante au château d'Aigueverte, vit une passion folle et cruelle avec le beau Gaspard, père des enfants dont elle a la charge. Au cours d'une promenade, au pied d'une chapelle élevée en l'honneur de celle que les villageois appellent " la dame en bleu", elle rencontre Cecco, jeune chaisier italien secrètement amoureux d'elle, qui lui fait de graves révélations impliquant son amant ...
A travers la vie d'Elisa, Suzanne De Arriba, auteur de nombreux romans, nous entraîne à la fin du XIX° siècle, dans le nord du Dauphiné, au coeur d'une aventure amoureuse faite de déchirements et de passion.

Depuis toujours surnommée Ninie, Léonie est envoyée par l'Assistance publique au domaine des Doucettes. Elle aidera à entretenir la petite propriété cultivée par Rodolphe et Laurence, sa femme, paralysée à la suite d'une mauvaise chute. Ninie est loin d'être une reine de beauté mais sa vigueur inspire confiance. Ses petits yeux pétillants, son nez en trompette, son étrange sourire ne manquent pas d'un certain charme... D'heureuse nature et vaillante, Ninie fait sa place aux Doucettes. Elle se prend d'affection pour sa patronne infirme et se sent, pour la première fois de sa vie, utile. Pas seulement pour les travaux de la ferme !

Depuis toujours surnommée Ninie, Léonie est envoyée par l'Assistance publique au domaine des Doucettes. Elle aidera à entretenir la petite propriété cultivée par Rodolphe et Laurence, sa femme, paralysée à la suite d'une mauvaise chute. Ninie est loin d'être une reine de beauté mais sa vigueur inspire confiance. Ses petits yeux pétillants, son nez en trompette, son étrange sourire ne manquent pas d'un certain charme... D'heureuse nature et vaillante, Ninie fait sa place aux Doucettes. Elle se prend d'affection pour sa patronne infirme et se sent, pour la première fois de sa vie, utile. Pas seulement pour les travaux de la ferme !

La passion dévorante de Marcel Scipion, ce sont les abeilles. S'il court après les fleurs, c'est pour donner à celles qu'il appelle ses "chères petites reines" et ses "dévouées ouvrières ailées" un champ de romarin des Alpilles, de sainfoin du Vercors, de la lavande du Ventoux ou de bruyère des Cévennes.
En une suite de tableaux vifs et colorés, dans la langue chaude, à la fois tendre et truculente dont il a le secret, Marcel Scipion nous conte son amour des abeilles, les travaux et les joies qui ont ponctué sa vie. Tour à tour drôle ou pathétique, il nous fait découvrir un univers fascinant, bien souvent redouté et toujours à la limite du mystère.

Dans les années vingt, après la disparition de sa mère, Laure est arrachée à son causse Méjean natal pour vivre chez sa tante Léonie en Provence, près d'Uzès. L'accueil de sa famille est tel que l'adolescente se sentira vite chez elle au mas Léonie entre les animaux de la ferme, les récoltes d'abricots et sa passion naissante pour les abeilles. Et puis, il y a Joseph, le compagnon de jeux, dont l'affection se transformera bientôt en véritable amour. Mais quand tout semble marqué par le sceau du bonheur, l'orage n'est jamais très loin... Laure est contrainte de s'exiler sur le mont Ventoux et découvre le charme sauvage de la culture de la lavande. Avec ce récit qui suit l'émouvant parcours d'une jeune paysanne, Maryse Batut nous livre un beau chant d'amour à la gloire de la Provence éternelle. Maryse Battut vit à Bagnols-sur-Cèze, dans les Cévennes. Un parfum de lavande est son premeir roman.

Pendant la guerre de 1914-1918, une étonnante histoire d'amour pour un hymne vibrant à la paix.Les blés deviennent paille et la paille devient chapeau dans ce pays de Quercy où, au début de 1914, Albin rencontre Janotte. Dans les rues de Montauban, au cours d'un défilé du 10e Dragons, le jeune soldat, chargé de réprimer la manifestation organisée par un groupe de pacifistes, a été touché au cSur par la blondeur et le courage de la jolie militante. L'amour est-il possible entre elle et l'héritier de la fabrique "Au joli canotier" ? Sans doute puisque Albin épouse Janotte. Mais cet attachement survivra-t-il à la machine destructrice de la guerre ?

" Avant que la peste n'arrive à Avignon, je croyais ma mère immortelle. Dieu la garde, je ne me souviens pas de son visage éteint [...]. En vérité, nous soupçonnons parfois notre mémoire d'enchanter faussement le passé, alors qu'elle est fidèle à ce qui fut, et que seules sont trompeuses les mélancolies qui nous font douter d'elle. " Chassé d'Avignon par la peste, Mathieu Le Tremble s'en va sur les chemins à la recherche de l'auteur d'un livre qui est sa seule richesse en ce monde. Sa soeur et le compagnon de celle-ci, un troubadour, l'accompagnent. Rencontres extraordinaires, mystères, merveilles, épreuves pour les corps et les âmes, quête de vérité - celle du ciel et celle d'ici-bas mêlées - font la trame de ce roman somptueux et profond, aussi simple et aussi entêtant que l'amour.

Un paysan appelé Vania poussait une barque entouré d'enfants. Il est mort d'un arrêt du cœur, là, quelque part dans l'herbe. Les enfants ont grandi en exil, sous d'autres nationalités. Ils sont devenus français, anglais, américains. La plupart ne sont jamais revenus en Russie.

Sensation dans la tribu Malaussène : Thérèse est amoureuse ! Thérèse la cassante ! Et de qui ? D'un conseiller référendaire à la Cour des comptes, un dénommé Marie-Colbert de Roberval, alias MC2. Dans le genre mésalliance, on ne peut pas faire mieux. Mais que peut-on contre la passion, même dans une tribu où l'on a déjà connu beaucoup d'amours spectaculaires et malheureuses ? Chacun, pourtant, y va de son avis. Benjamin, le chef du clan Malaussène, a un sombre pressentiment qui ne tardera pas à se vérifier. MC2, énarque distingué, prédisposé à veiller aux destinées de la nation est surtout intéressé par le talent de bouc émissaire de Benjamin et les dons de voyance de Thérèse, dons que malheureusement le mariage doit lui faire perdre. Le mariage aura bien lieu mais sera à peine consommé. S'ensuit une série de catastrophes, d'incendies, de morts violentes que Daniel Pennac enchaîne avec la verve et l'humour qui le caractérisent, ajoutant un épisode irrésistible à la saga de sa pittoresque tribu de Belleville. --Gérard Meudal

Madame Rose n'a peut-être jamais été belle au sens sophistiqué du mot, mais elle a eu - et elle a encore à un âge très avancé - ce quelque chose qui attire les hommes, plus que la beauté : de l'esprit, de la cocasserie, une large liberté dans ses relations avec eux et une non moins large liberté dans la conversation. Ses souvenirs sont le miroir d'un siècle même s'il est parfois difficile d'y distinguer le vrai de ce que la mémoire arrange complaisamment.
Dans sa retraite dorée, Madame Rose a trouvé en un lointain et jeune cousin, Gaston, un interlocuteur patient et parfois insolent. Gaston s'offre une année sabatique avant d'entrer dans le système auquel bien peu échappent. Les après-midi, auprès de Madame Rose, il apprend tout ce que l'Université a négligé de lui enseigner : que la frivolité est un art, l'amour une partie de cache-cache, la dissimulation un jeu où les femmes sont bien souvent gagnantes. Le temps est venu de passer à la pratique. Lucie, Céline et Odile l'aideront à illustrer les leçons de Madame Rose qui n'a plus qu'à se retirer après une longue existence pendant laquelle tout ce qui a compté au XXe siècle, s'est roulé à ses pieds.

Deux photos. Sur l'une, trois adolescentes : La Châtain, La Brune, La Rouquine. Elles ont pris la pose des coureurs prêts à s'élancer sur la piste avant le départ d'une course. Sur l'autre : les mêmes. Dans la même position... une quarantaine d'années plus tard. Entre ces deux photos, la déferlante de la vie... Un an, avant que la seconde ne soit prise, La Châtain a choisi de terminer son parcours sereinement entre ses images pieuses... et ses souvenirs érotiques ; La Brune a choisi, elle, de le terminer au plus vite grâce à l'alcool. Quant à La Rouquine, avec l'énergie qui lui est propre, elle a choisi de ne pas faire partie des gens qui «se croient heureux parce qu'ils sont immobiles»... Alors, elle bouge ! Pour ne pas être exclue par l'âge, elle décide de prendre en main un exclu de la société, avec l'espoir d'une inclusion commune...

Comment La Châtain et La Brune vont-elles se rallier à la cause de La Rouquine ? Comment les trois amies d'enfance à nouveau réunies vont-elles nous prouver que les vendanges tardives ne sont pas réservées qu'aux raisins ?

C'est toute l'histoire de ce livre tonique où Françoise Dorin observe les sentiments, les êtres et les choses avec un regard presque noir... derrière des lunettes presque roses !

Un grand-père raconte à son petit-fils des histoires magiques ou terrifiantes peuplées de créatures fabuleuses.

Le journal intime d'une jeune femme partie s'isoler dans les Cévennes. Un ouvrage sur l'oubli des moments douloureux.

Quatrième de couverture

« Il paraît que l'oubli des souffrances est une parenthèse accordée par les anges.
Dans un frémissement d'air. Un presque rien. Un envol en souffle court. Si peu de vent juste un soupir. Passent les rêves et les tourments.
Se referme alors, à tout jamais la parenthèse. »

Il est difficile de résumer cet ouvrage singulier, tout d'émotion et de sensibilité... Il relate avec finesse et beauté l'oubli des moments douloureux.



Dans un frémissement d'air. Un presque rien. Un envol en souffle court. Si peu de vent juste un soupir. Passent les rêves et les tourments.

Se referme alors, à tout jamais la parenthèse. »

Il est difficile de résumer cet ouvrage singulier, tout d'émotion et de sensibilité... Il relate avec finesse et beauté l'oubli des moments douloureux.

Nigeria, 1965. Mary voit le jour dans un hôpital de brousse. À 3 ans, alors que la guerre sévit au Biafra, comme bien des enfants en péril elle est évacuée vers le camp de Sainte-Marie, au Gabon. La maladie et la malnutrition ont fait des dégâts : Mary va mal et ne peut plus marcher. Nul ne pense qu'elle pourra s'en tirer. Pourtant, elle montre un incroyable appétit de vivre. À 5 ans, elle s'envole vers la France : un couple s'est proposé de la parrainer. Après une suite d'opérations et des années de rééducation, une nouvelle vie commence à Garches, non loin de sa famille d'accueil, avec ses frères et soeurs blancs. De sa première enfance, Mary n'a que des souvenirs confus. Coup de théâtre : à 12 ans, elle découvre que ses père et mère vivent toujours, qu'elle a des frères et Sœurs africains, que son véritable prénom est Regina. Surtout, l'administration exige son retour au Nigeria, auprès d'une famille qu'elle ne connaît pas et dont elle ignore jusqu'à la langue. Qui sont ses parents inconnus ? Comment l'accueilleront-ils ? Commence un difficile et courageux retour aux sources, une quête d'identité dont ce livre offre le récit.

Par un matin de mars 1936, Christo pédale dans les rues de Saint- Etienne. Aujourd'hui, il sera en retard, pour cause de cadavre en travers de la chaussée. La ville se réveille avec un mort anonyme dans les bras. Jérôme Rivet, riche rubanier et notable de Lyon, usé à la pratique commerciale autour de la soie, n'est plus de ce monde. Redon et Grimard, sous la férule du commissaire Marin, avancent timidement sur la piste de Christo... N'est-il pas le dernier à avoir approché l'homme ? Et après tout, n'est-ce pas nécessité que de trouver un coupable avant les prochaines élections.

Dans un univers clos, le château du roc, isolé du monde par la tempête de 1999, se joue un drame impitoyable aux rebondissements imprévisibles.

Quatrième de couverture
La tradition populaire évoquait « le château ».
Elle aurait aimer connaître sa vie. Mais au-delà, des écrits, des lettres, des archives parlaient de forteresse et, au temps du Connétable faisaient référence au « château du Roc ».
Ce n'est qu'au moment du drame que, sous la plume d'un journaliste, est apparu le « Roc des Ombres ».
Philippe Roucarie abandonne un instant ses personnages familiers pour se plonger dans un roman noir.
Ici, dans un univers clos, isolé du monde par la tempête de 1999, se joue un drame impitoyable aux rebondissements imprévisibles...

Dans l’Asie du XVIIIe, au sein de cet empire d'Annam dont l’Occident ignore encore tout, Uyen, jeune lettré frotté à la pratique des langues portugaise et française, suit le chemin que lui trace son père Phan Van Luu : il sera négociant et héritera de plusieurs factoreries où sont entreposées des marchandises en provenance de Chine, du Siam ou du Japon. Porcelaines, pièces de soie brochée et plantes médicinales, ballots de thé, sucre candi, poivre, cannelle, nids d'hirondelles et autres cornes de rhinocéros s’y entassent pour repartir vers l'ailleurs familier des royaumes voisins.

Une rencontre va détourner Uyen de sa route : Pierre Poivre arrivé en Cochinchine en 1742, lui propose de devenir son interprète et son homme de confiance. Le Français, à la fois missionnaire, botaniste et commerçant, est bien décidé à ravir aux seuls Portugais et Hollandais, le monopôle des échanges avec l’Asie. S'ensuit la grande aventure du négoce entre l’Orient et l'Occident.

L’interprète de Poivre revient sur la naissance du commerce maritime avec l’Asie à l'époque des voyages à la recherche des épices et de la porcelaine. A l'immersion dans l’atmosphère colorée du royaume cochinchinois, s'ajoute le voyage et le destin peu ordinaire d’un homme, ancêtre lointain de la famille de l'auteur.

François a quitté son village dans lequel il ne pouvait compter sur l'aide ni de sa naissance, ni de sa fortune. Il parcourt la montagne d'Auvergne, animé par la passion qui magnifie sa vie et l'amène à faire preuve d'incroyables qualités de volonté, de ténacité et de résistance.

Quatrième de couverture
Lorsqu'il refermera ce livre, le lecteur aura été surpris par la charge d'émotion qu'il y aura rencontrée. Il n'est personne qui voudrait être François et avoir connu ne serais-ce que l'ombre du commencement de son extraordinaire aventure... Parti du fond de son village, il ne pu compter ni sur l'aide de la naissance, ni sur celle de la fortune.
Seule la passion devait magnifier sa vie et l'amener à faire preuve d'incroyables qualités de volonté, de ténacité et de résistance, ainsi que d'un courage hors du commun...
Une belle histoire de la terre, un livre émouvant.