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Ducobu a décidé de changer son image et de passer pour un élève modèle. Il fait appel aux services de Mme Futurina, une voyante, pose pour une photo avec Léonie et joue mœme au ping-pong avec M. Latouche. Mais il n'en oublie pas pour autant d'inventer de nouveaux procédés pour tricher en toute discrétion.

Pour son 20e album, Ducobu a décidé de... ne pas changer du tout. S'il est en apparence résolu à s'amender, il n'en oublie pas pour autant d'inventer de nouveaux procédés pour tricher en toute discrétion.

Le cancre le plus inventif du monde atteint de nouveaux sommets dans l'art de la triche.

Contrairement à Léonie Gratin et Monsieur Latouche, Ducobu attend les vacances avec impatience ! C'est logique, car s'il y a bien une chose que Ducobu est capable de réussir, ce sont ses vacances ! Il en profite d'ailleurs pour développer de nouvelles compétences de triche afin de conserver de manière plus que méritée son titre d' « empereur des tricheurs » !

En bon cancre, Ducobu n'en aime pas moins la langue française et ses figures de style quand elles lui permettent de parvenir à ses fins. Pour rendre chèvre l'instit Latouche, il n'hésite pas à faire montre d'un sens de la dialectique propre à en décourager plus d'un. Et quand il est question de changer la sacrosainte dictée de « La cueillette aux champignons » pour la remplacer par une pièce inédite rédigée par Léonie Gratin, il se montre le plus fervent défenseur des allitérations. Ducobu, un tricheur ? Ne serait-ce pas un pléonasme ?

Au coin, Ducobu raconte une histoire à Nénesse. Une nuit de décembre, le vieil instituteur songe aux années de craie à jamais effacées. Il revoit sa petite école de Saint-Potache, sa classe, ses chers enfants. C’est étrange, on se souvient mieux des mauvais élèves. Or en 45 années, il en aura vu défiler, des cancres. Gustave Bouchu qui se battait tout le temps pendant les récréations a fait fortune dans l’import-export. Le gros Mayaux qui traînait ses kilos en trop et sa paresse a remporté les 10 000 mètres aux derniers jeux olympiques. Jeannot Marbisou qui passait son temps à jouer en classe, il occupe désormais un poste en vue à la Justice. Le petit Fausto Copy qui ne retournait jamais à la maison sans une punition est l’inventeur de la photocopie. Il possède 17 587 magasins de photocopies à travers le monde. Heureusement, parmi tous ces bons à rien, il y avait Benoit. La fierté du vieil instituteur, son bâton de vieillesse ! Le brave petit a du faire des études de médecine ou sûrement d’astrophysique. Il doit envoyer des hommes au pays des étoiles. Avant de mourir, un sourire se fige sur le visage de l’instituteurà

Puisque la musique adoucit les moeurs, Ducobu pourrait bien en user pour amadouer sa célèbre voisine de classeà Encore un nouveau moyen imparable de tricher ! Même si cela ne plaira certainement pas à Mademoiselle Rateau qui prodigue ses cours de musique avec entrainà

Vingt-six albums et des milliers de gags plus tard, il s'en passe toujours des choses, à l'école Saint-Potache ! Si Ducobu a depuis longtemps compris que la meilleure défense, c'est de ne « rien faire et laisser punir », il n'a rien perdu de son esprit poétique, qui finit par déteindre sur tout son environnement. Ainsi, tandis qu'il se rêve en « Cancrillon », les cartables décident de faire l'école buissonnière. Quant à savoir combien font sept fois six... ? Seul Latouche espère encore la réponse !

C'est la rentrée des classes ! Tragédie s'il en est pour l'infortuné Ducobu mais qui dit rentrée dit nouveaux élèves ! Ainsi, la classe de Monsieur Latouche accueille « Jojo la perlouze », un cambrioleur qui s'est un peu égaré en creusant le tunnel qui devait le mener à la liberté. Comme quoi, ça sert d'étudier les points cardinaux... car Latouche a tout du maton pas commode. Heureusement pour Jojo, le parrain des cancres de cette prison qu'est Saint-Potache va le prendre sous son aile !